Les enfants lumière

Éditions Alto, roman, 2012, 176 pages.

(Couverture de l’édition originale)

TEMPORAIREMENT INDISPONIBLE

Avec Les enfants lumière, Serge Lamothe explore un imaginaire truculent, celui de la Posthistoire. Au fil des catastrophes naturelles et des révolutions, nous rencontrons une fillette de neuf ans qui signe la fin du turbolibéralisme, une dompteuse de puces, une femme de quatre mètres, des baleines explosives et d’autres spécimens rares, tous témoins de l’impensable. Porté par une écriture ludique qui fait la part belle à l’invention, ce livre conjugue humour et lucidité dans une singulière quête de sens qui étonne et séduit à chaque tournant.

« L’instant qui précède une catastrophe de cette envergure semble toujours empreint d’une sérénité troublante, surnaturelle dans sa perfection. Une paix profonde règne sur le monde et le temps paraît s’être figé dans son élan. Il en est ainsi parce que rien ne nous a préparés à l’horreur et que les minutes qui viennent nous sont encore épargnées. Elles ne dévorent pas encore nos certitudes. Elles ne nous obligent pas déjà à ramper parmi les décombres. Cet instant demeure unique. Il semble irréel, mais c’est à lui que nous nous accrocherons même si, pour l’heure, nous ne connaissons pas encore le prix de notre humanité, ni ne croyons jamais devoir le payer. »

« D’une nouvelle à l’autre, l’écrivain construit cet univers « posthistorique » avec la verve et la rigueur d’un gamin fier de ses espiègleries. Serge Lamothe a fréquenté l’oeuvre de Kafka et cela se sent, à cette ironie grinçante et cette lucidité glaciale qui imprègnent les pages de ce tableau d’époque encore à venir. Et puis, quel lecteur saurait résister à Tacha Baldwin, l’attachante gamine chaussée de bottes jaunes, qui signe littéralement l’arrêt de mort du dernier gouvernement en place en faisant sauter la limousine du nouveau président élu ? » LE LIBRAIRE, Stanley Péan.

« On peut aussi apprécier Les enfants lumière pour la beauté saisissante de son aspect diffus, comme on admire les grandes nébuleuses, ces pouponnières d’étoiles dont les images nous parviennent du noir inconscient de l’espace et du temps. » L’ACTUALITÉ, Martine Desjardins.

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