Tarquimpol

Éditions Alto, roman, 2007, 230 pages. (🌿 Finaliste au Prix des libraires du QuĂ©bec en 2008)

FORMATS : papier 22,95 $CA ; ePUB 13,99 $CA ; PDF 13,99 $CA

HantĂ© par la possibilitĂ© que Franz Kafka ait pu, en 1911, sĂ©journer au chĂąteau du cĂ©lĂšbre occultiste Stanislas de GuaĂŻta, un chercheur dĂ©cide de se rendre en Lorraine, dans le minuscule village de Tarquimpol, nid de mystĂšres Ă©ternellement recouvert d’un Ă©pais brouillard. Mais la vĂ©ritĂ© ne se laissera pas facilement dĂ©busquer et, Ă  l’instar des personnages du cĂ©lĂšbre romancier, il sera confrontĂ© Ă  des Ă©nigmes qui le dĂ©passent.

Kafka n’est jamais bien loin.

Du QuĂ©bec Ă  la France, sur les chemins du cƓur innombrable, Serge Lamothe tisse le rĂ©cit d’une quĂȘte amoureuse et littĂ©raire d’une grande finesse et s’interroge avec humour : « Peut-on vraiment, sans avoir Ă  mentir, aimer plusieurs personnes Ă  la fois, avec une affection et une tendresse Ă©gales ? » Alya, Laurie, RenĂ© et Li Wei n’ont pas de rĂ©ponse toute faite, ni de mode d’emploi pour vivre cette passion monstre, ce polyamour ; mais tous sont prĂȘts Ă  tenter l’aventure de la tribu. Ces nuits de folles caresses, leurs corps soudĂ©s dans une Ă©treinte sulfureuse, les laisseront criblĂ©s de plaisir, ravagĂ©s de bonheur et dĂ©vastĂ©s d’amour.

Drapé dans le brouillard, le mystÚre de Tarquimpol demeure entier.

« La plume de Lamothe est toujours difficile Ă  oublier, mais dans cette histoire d’amour utopique et impossible Ă  la fois, elle est d’une dextĂ©ritĂ© et d’une qualitĂ© totalement admirables. Les phrases s’agrippent au cƓur, Ă  la peau, pour former autant de petits Ăźlots auxquels on veut s’accrocher pour comprendre la vie, l’amour, la mort
 D’une simplicitĂ© magnifique, l’histoire de ce chercheur Ă©pris de l’Ɠuvre et de la vie de Franz Kafka accroche et touche. La langue est Ă  la fois dĂ©sarmante et envoĂ»tante : le narrateur s’adressant Ă  lui-mĂȘme Ă  la deuxiĂšme personne du singulier n’est rien moins qu’un tour de force qui confĂšre au texte la plus grande part de son impression de mystĂšre. La force de son questionnement, tant en ce qui concerne l’univers de Kafka que les grandes questions qu’il se pose quant Ă  la maniĂšre d’aimer, ne nous quitte jamais d’une semelle, d’un bout Ă  l’autre de ce roman exquis. » ICI-MontrĂ©al, Michel VĂ©zina.

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